LES TEXTES DE MÉDITATION


Première station

Jésus est condamné à être crucifié

 

À la première station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations. Et Pilate de l’interroger de nouveau : "Tu ne réponds rien ? Vois tout ce dont ils t’accusent !" Mais Jésus ne répondit rien, si bien que Pilate était étonné. » (Marc XV, 4-5)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Qui êtes demeuré silencieux face à vos détracteurs,

       Guidez-moi vers ce silence

       Qui réside au plus intime de mon cœur,

       Bien loin du tumulte du monde.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je pourrai me placer à l’écoute de votre appel,

       Qui, aux antipodes de celui des sirènes,

       Libère plutôt que n’ensorcèle,

       Éclaire plutôt que n’enténèbre.

 

       Accordez-moi également, Seigneur

       Le don de crainte et la grâce

       De ne pas m’éloigner de vous,

       Demeurant fermement ancré,

       Dans l'expérience de votre Présence.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Deuxième station

Jésus est chargé de sa croix

 

Arrivé à la deuxième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Jésus sortit, portant sa croix, et vint au lieu du Crâne – ce qui se dit en hébreu Golgotha. » (Jean XIX, 17)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Qui avez accepté humblement d’être chargé de la croix

       Aidez-moi à accepter la mort

       En m’affranchissant de mon univers propre,

       Pour accueillir une réalité élargie, transcendant mes limites.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je pourrai m’ouvrir à la réalité de l’autre

       En acceptant de m’ouvrir à la différence

       Et à me laisser transformer par elle

       En remettant en question ma propre réalité.

 

       Accordez-moi également, Seigneur

       Le don de piété et la grâce

       De valoriser pleinement en moi la présence divine

       Afin qu’elle me transforme

       Et me donne de vivre d’une vie nouvelle.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Troisième station

Jésus tombe pour la première fois.

 

Arrivé à la troisième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Ce que j’ai, je te le donne… » (Actes III, 6)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Qui avez chuté une première fois sur le chemin du Golgotha,

       Faites tomber en moi l’illusion de l’avoir,

       M’apprenant à reconnaître ma profonde pauvreté,

       Rien de ce que je possède ne m’appartenant réellement.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je pourrai alors donner mes richesses,

       Et, plus encore, me donner entièrement, sans réserve,

       En faisant de mon être une véritable offrande à l’autre,

       Répondant alors à la première exigence de l’amour.

 

       Accordez-moi également, Seigneur

       Le don de science et la grâce

       De connaître ce que je suis fondamentalement

       Ainsi que les justes rapports que je dois entretenir

       Avec Vous et avec votre création.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Quatrième station

Jésus rencontre sa mère

 

Arrivé à la quatrième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Vois, ton Fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division ; et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. » (Luc II, 34-35)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Que Marie rencontra sur le chemin du Golgotha,

       Aidez-moi à accepter l’ultime blessure,

       Qui remet en question ma vie même,

       Qui m’oblige à voir l’avenir d’une manière nouvelle.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je pourrai m’établir dans l’ouvert,

       Un ouvert propice à la pénétration dans mon être

       D’une force venue d’ailleurs,

       D’une énergie venue d’au-delà des frontières reconnues.

 

       Accordez-moi également, Seigneur

       Le don de force et la grâce

       De ne plus craindre de souffrir

       De ne plus craindre de mourir

       Pour renaître différent.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Cinquième station

Symon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix

 

Arrivé à la cinquième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Pendant qu'ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus. » (Luc XXIII, 26)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Dont Simon de Cyrène prit sur lui le fardeau de la Croix,

       Aidez-moi à reconnaître mon impuissance

       À parvenir à une vie nouvelle

       Sans la présence et le soutien de l’autre.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je saurai bénir l’autre

       Qui vient à moi au nom de l’amour,

       Qui m’apprendra à voir avec les yeux du cœur,

       Et goûter déjà à la réalité divine.

 

       Accordez-moi également, Seigneur

       Le don de conseil et la grâce

       D’aborder désormais les problématiques de la vie

       Conformément aux exigences de l’amour,

       Sur lesquelles se fondent les temps nouveaux.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Sixième station

Sainte Véronique essuie le visage de Jésus

 

Arrivé à la sixième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Il a grandi sans beauté ni éclat pour attirer nos regards, et sans apparence qui nous eût séduits… » (Isaïe LIII, 2)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Dont sainte Véronique essuya le douloureux visage,

       Aidez-moi à sortir du principe de la raison

       Qui m’enseigne que le réel est rationnel, dans sa totalité,

       Et m’enferme dans un univers causal implacable.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je pourrai me tourner vers des idéaux tout à fait inédits,

       N’attendant  plus rien de ce monde,

       Plaçant désormais mon désir dans une autre réalité,

       Un profond mystère dont je guette la venue.

 

       Accordez-moi également, Seigneur

       Le don d’intelligence et la grâce

       De contempler l’existence dans une perspective nouvelle

       Et dans une dimension de pure gratuité,

       Sans égard au poids du passé.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Septième station

Jésus tombe pour la deuxième fois

 

Arrivé à la septième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « La puissance se déploie dans la faiblesse. » (2 Corinthiens XII, 9)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Qui avez chuté une deuxième fois sur le chemin du Golgotha,

       Faites tomber en moi l’illusion du pouvoir,

       M’apprenant à reconnaître ma profonde impuissance,

       Étant totalement incapable de m’accomplir par moi-même.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je pourrai alors me centrer sur l’autre

       Afin de lui accorder une place prépondérante,

       Une place centrale au sein de mon existence,

       Répondant alors à la seconde exigence de l’amour.

 

       Accordez-moi également, Seigneur

       Le don de sagesse et la grâce

       De savoir qu’il existe un primat de l’amour sur l’être,

       Un primat de la relation sur l’être,

       Une relation qui donne d'exister.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Huitième station

Jésus rencontre les femmes de Jérusalem

 

Arrivé à la huitième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Se retournant vers elles, Jésus dit : "Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Car voici venir des jours où l’on dira : Heureuses les femmes stériles, les entrailles qui n’ont pas enfanté, et les seins qui n’ont pas nourri ! » (Luc XXIII, 28-29)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Qui avez invité les filles de Jérusalem à pleurer

       Sur elles-mêmes et sur leurs enfants,

       Apprenez-moi à rectifier mon comportement

       Pour qu’il soit plus conforme aux exigences de l’amour.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je pourrai vraiment me tourner vers l’autre :

       Le respecter dans sa différence,

       Lui faire pleinement confiance

       Et construire avec lui un projet commun.

 

       Soutenez-moi également, Seigneur,

       Dans l’apprentissage de la vertu de prudence

       Qui me permettra, tout en étant tourné vers l’autre

       De demeurer vraiment qui je suis,

       De me respecter et de me faire respecter dans ce que je suis.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Neuvième station

Jésus tombe pour la troisième fois

 

Arrivé à la neuvième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Revêtez-vous de l’humilité dans vos rapports mutuels. » (1 Pierre V, 5)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Qui avez chuté une troisième fois sur le chemin du Golgotha,

       Faites tomber en moi l’illusion du valoir,

       M’apprenant à reconnaître que je ne suis que poussière,

       N’étant rien par moi-même.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je pourrai prendre une distance par rapport à moi-même,

       Pour pouvoir ressentir ce que l’autre ressent,

       Pour pouvoir vivre ce qu’il vit,

       Répondant alors à la troisième exigence de l’amour.

 

       Soutenez-moi également, Seigneur,

       Dans l’apprentissage de la vertu de tempérance

       Qui me permettra, tout en étant tourné vers l’autre

       D’apprendre à sélectionner intelligemment

       Ce qui me nourrit intérieurement.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Dixième station

Jésus est dépouillé de ses vêtements

 

Arrivé à la dixième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits : ils en firent quatre parts, une pour chacun, et la tunique. » (Jean XIX, 23)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Qui avez été dépouillé de vos vêtements,

       Partagés en quatre parts entre les soldats,

       Aidez-moi à renoncer à mes ressources, fruits de toute une vie,

       Pour le bénéfice de l’autre.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je pourrai soutenir l’autre et le valoriser,

       En fonction de ce qu’il est, de sa nature profonde,

       Répondant à ses attentes et à ses besoins,

       Qui ne sont pas nécessairement les miens.

 

       Soutenez-moi également, Seigneur,

       Dans l’apprentissage de la vertu de justice

       Qui me permettra, face à l’autre, de m’établir

       Dans une relation d’échange et de partage avec lui,

       Et ce, dans la reconnaissance de sa différence.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Onzième station

Jésus est cloué sur la croix

 

Arrivé à la onzième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » (Marc VIII, 34)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Qui avez été cloué sur la croix, selon la volonté du Père,

       Aidez-moi à renoncer à mon projet propre,

       Pour accepter le projet de l’autre,

       Un projet qui remet en cause tous mes repères.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je pourrai assumer en conscience

       Pertes, séparations, ruptures et abandons,

       Sachant que la vie est en elle-même

       Une dynamique de changement et de mutation.

 

       Soutenez-moi également, Seigneur,

       Dans l’apprentissage de la vertu de force

       Qui me permettra d’acquiescer sans peur

       À la perspective de voir les choses de mon existence

       Se transformer en profondeur.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Douzième station

Jésus meurt sur la croix

 

Arrivé à la douzième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Et, jetant un grand cri, Jésus dit : "Père, en tes mains, je remets mon esprit". Ayant dit cela, il expira. » (Luc XXIII, 46)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Qui avez remis votre esprit entre les mains du Père,

       En expirant sur la croix,

       Aidez-moi à me donner entièrement à l’autre,

       Afin de lui appartenir et d’en être rassuré.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je pourrai adhérer de tout mon être,

       De manière totale et inconditionnelle,

       Au mystère auquel l’autre m’invite

       Et que ma raison est incapable de cerner.

 

       Soutenez-moi également, Seigneur,

       Dans l’apprentissage de la vertu de foi

       Qui me permettra de dire « oui »

       À quelque chose qui me dépasse

       Et dont je ne comprends pas le sens profond.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Treizième station

Le corps de Jésus est détaché de la croix

 

Arrivé à la treizième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Quand ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l’un des soldats lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. » (Jean XIX, 34)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Dont le côté, percé par la lance,

       Laissa jaillir du sang et de l’eau,

       Aidez-moi à percevoir dans les épreuves,

       Les signes subtils de la puissance de l’amour à l’œuvre.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je saurai que la vie est autre chose

       Que ce qu’elle nous laisse entrevoir,

       Jetant sur celle-ci un second regard

       Et y trouvant alors un sens totalement nouveau.

 

       Soutenez-moi également, Seigneur,

       Dans l’apprentissage de la vertu d’espérance

       Qui me permettra de renoncer à tous mes espoirs humains

       Pour n’orienter désormais mon désir

       Qu’en l'accomplissement de la promesse de Dieu.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.

 

 

Quatorzième station

Le corps de Jésus est mis au tombeau

 

Arrivé à la quatorzième station, on fait la lecture du verset correspondant, suivie d’un temps de méditation :

 

       « Nicodème vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d’aloès, d'environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de linges, avec les aromates. » (Jean XIX, 39-40)

 

Puis, on récite la prière suivante :

 

       Ô Seigneur,

       Dont le corps, lavé, embaumé et lié de linges,

       Fut l’objet de grands soins,

       Aidez-moi à me tourner vers les autres

       Et à prendre soin d’eux.

 

       Ainsi, ô mon Dieu,

       Je me consacrerai à soutenir les âmes chancelantes,

       À consoler ceux qui sont affligés,

       À visiter ceux qui sont seuls,

       À éclairer ceux qui vivent dans les ténèbres.

 

       Soutenez-moi également, Seigneur,

       Dans l’apprentissage de la vertu de charité,

       Qui me permettra de soulager chez les autres

       Leur peine, leur souffrance et leur misère,

       Dans une attitude de compassion et de joie profondes.

 

       Amen.

 

Cette prière est suivie d’un « Notre Père », d’un « Je vous salue Marie » et d’un « Gloire soit au Père », et des mots suivants :

 

       Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons !

       Par votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.